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    dans ma tëte, c'est un bordel que je ne pourrais jamais mettre en ordre,

    c'est parfois un tsunami de questions sans rêponse,

    ce sont des pensêes qui arrivent sans te demander la permission,

    et le soir, c'est le pire, il y a tout qui tourne en boucle dans ma tëte,

    ma tete n'est presque jamais en pause,

    mais je sais qu'on est plusieurs á ressentir la meme chose et on doit vivre avec.

     


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  • Ce jour-là ... il y a 23 ans,

    246 personnes se sont endormies en prévision de leur vol du matin.
    2606 personnes se sont endormies le matin en prévision de leur travail.
    343 pompiers se sont endormis en préparation de leur service du matin.
    60 policiers se sont endormis en préparation de la patrouille matinale.
    8 ambulanciers se sont endormis en prévision de la matinée.
    Le 11 septembre 2001, aucun d'entre eux ne vit après 10 h du matin.
    D'une seule seconde , la vie peut ne plus être pareille.

    Pendant que vous vivez et profitez du souffle que vous respirez aujourd'hui et ce soir avant de vous coucher, en prévision de votre vie de demain, embrassez ceux que vous aimez, blottissez-vous un peu plus, et ne prenez jamais une seconde de votre vie pour acquise.
    Nous n'oublierons jamais..."


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     Les mots justes de Gauvain Sers contre retour de la haine.

    Si tu voyais grand-mère
    De ton ciel, tout là-haut
    Ton pays qui se perd
    T’en aurais des sanglots
    Toi qui as combattu

    Tous les marchands de haine
    J’crois qu’tu serais abattue
    De savoir qu’ils reviennent

    Si tu voyais grand-mère
    Tu comprendrais pas bien
    Qu’on retourne en arrière
    Et qu’on retienne rien
    Toi, t’as connu l’époque
    Où l’on prenait la rue
    La jeunesse faisait bloc
    Et chantait les Bérus

    Si tu voyais grand-mère
    Qu’on est fait comme des rats
    Tu dirais à grand-père
    Que la France de Ferrat
    De Jaurès et d’Hugo
    S’effiloche chaque matin
    Celle qui r’vient au galop
    C’est la France de Pétain

    Si grand-mère tu voyais
    Les commémorations
    On se dit « plus jamais »
    On répète « attention »
    Sûr qu’on aime nos héros
    Du passé, en revanche
    On leur plante un couteau
    Dans les urnes le dimanche

    Si tu voyais grand-mère
    Le mépris tout là-haut
    Ils attisent la colère
    Et récoltent le chaos
    On pourra remercier
    Jupiter et sa clique
    De nous avoir flingué
    Tous les services publics

    Si tu voyais grand-mère
    Les familles aux abois
    Les ceintures qui se serrent
    Pour boucler les fins d’mois
    Les caddies font grise mine
    On croit plus aux lendemains
    Et quand tout est en ruine
    Les vautours s’frottent les mains

    Si tu voyais grand-mère
    Les héritiers d’Vichy
    Le même vocabulaire
    Mais les dents ont blanchi
    Ils diffusent leurs discours
    Sur les plateaux partout
    Et ils attendent leur tour
    Au domaine de Saint-Cloud

    Si tu voyais grand-mère
    Qu’il y a même des fachos
    Qui lèvent le bras en l’air
    Et rigolent de Dachau
    On a des livres d’Histoire
    Des minutes de silence
    Mais on perd la mémoire
    Bien plus vite qu’on n’le pense

    Si tu voyais grand-mère
    La peur des différences
    Les tâches brunes prolifèrent
    Sur la carte de France
    Toutes les digues se fissurent
    Et peu à peu je crains
    Qu’on dénonce sur les murs
    L’origine du voisin

    Si tu voyais grand-mère
    Toutes ces femmes comme toi
    Qui se lèvent et espèrent
    Disposer de leurs droits
    Tous les jours, on surveille
    Les élans qui retombent
    Faudrait pas qu’Simone Veil
    Se retourne dans sa tombe

    Si tu voyais grand-mère
    Qu’au pays d’Jean Moulin
    La résistance prospère
    Mais elle perd du terrain
    Il nous faut des repères
    Et je comprends, ému
    Pourquoi tu m’as offert
    La peste de Camus

    Si tu voyais grand-mère
    De ton ciel, tout là-haut
    Ton pays qui se perd
    T’en aurais des sanglots
    Toi qui as combattu
    Tous les marchands de haine
    J’pense à toi et ça m’tue
    De savoir qu’ils reviennent

    Gauvain Sers


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    Comme on s'endort
    Calme et sans penser à rien
    En fermant les yeux très fort
    Vivre
    Il fait beau, je sors
    Je trouverai le bon chemin
    Et je me sens mieux dehors
    Vivre
    Les fleurs et les animaux
    Sont tous un peu ma famille
    On est tous partis de rien
    Vivre
    Torrents, ruisseaux
    Faites, faites, faites couler l'eau
    Regarder comme on est beau
    On va vivre
    Plantes, plantes grimpez
    Sève rentre dans mon corps
    Venez danser sur la mort
    Et vivre
    Soleil, terre, forêts des plaines
    Entrez dans le sang de nos veines
    Nous devons devenir forts
    Nous devons vivre
    Didou-didou-dida
    Les tambours et les drapeaux
    Il ne nous reste qu'un mot
    Vivre
    Petit caillou dedans ma main
    Pleure ton pauvre destin
    Tu pleures parce que tu voudrais bien
    Vivre
    Dieu, Dieu écoutez nous
    Nous relevons votre défi
    Et nous lançons notre cri
    Vivre
    Planètes inhabitées
    Grands cailloux de l'univers
    Écoutez la folie de la terre
    Vivre
    Vivre
    Maintenant vivre
    Source : LyricFind
    Paroliers : Michel Berger
    Paroles de Vivre © Warner Chappell Music, Inc

     


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